En 1970, sous le ciel azur du Mondial mexicain, une équipe de légende a su éblouir le monde entier avec un football d’une grâce inégalée. Vous êtes sans doute nombreux à avoir entendu parler de cette époque dorée où le Brésil a redéfini l’art du football. Cette année-là, la Selecao a transformé chacun de ses matches en symphonie, et le terme joga bonito – jouer beau – s’est ancré dans le langage du sport roi. Plongeons ensemble dans l’histoire de ces héros brésiliens, ces joueurs d’exception qui ont hissé le Brésil sur le toit du monde. Des buts mémorables, des dribbles étourdissants, une finale de légende face à l’Italie, et le roi Pelé couronné une nouvelle fois : voici l’épopée du Brésil en 1970.
Sommaire
Un football de rêve : l’histoire du joga bonito
Vous l’avez souvent entendu, ce doux refrain du joga bonito, synonyme de football alliant technique, élégance et efficacité. Derrière cette philosophie, se cache toute une histoire qui a été magnifiée par l’équipe brésilienne de 1970. C’était une époque où le football était plus qu’un simple jeu, c’était une forme d’expression artistique.
Le Brésil est arrivé au Mexique avec un bagage technique hors du commun, composé de joueurs comme Pelé, Rivellino, Tostao, Carlos Alberto et tant d’autres. Ils ont non seulement joué pour gagner, mais aussi pour charmer les spectateurs avec un football spectaculaire. À chaque match, le publicité se mêlait à la passion, annonçant un spectacle grandiose.
Avec des buts qui étaient de véritables chefs-d’œuvre, des dribbles qui déjouaient les lois de la physique, le Brésil a su prouver que le joga bonito n’était pas qu’un simple concept, mais une réalité palpable, concrète et terriblement efficace sur le terrain.
Pelé, le roi incontesté du football brésilien
Au cœur de cette équipe mythique se trouvait un joueur tout aussi légendaire : Pelé. Considéré comme le meilleur joueur de tous les temps, il a brillé de mille feux durant cette compétition. Sa performance lors de la finale face à l’Italie reste gravée dans les mémoires.
Pelé n’était pas seulement un buteur prolifique, c’était aussi un maître du dribble, capable de transformer une action ordinaire en moment d’anthologie. Son influence sur le terrain et son charisme en dehors ont fait de lui une figure emblématique et un ambassadeur inégalé du football brésilien.
En 1970, il a été élu joueur du monde et ce, pour la troisième fois. Son statut de champion du monde n’a fait que renforcer la légende qui l’entoure. Aujourd’hui encore, il incarne l’apogée du joga bonito, ce style de jeu qui a fait la renommée du football brésilien à travers l’histoire.
Un match de légende : la finale de 1970
Le 21 juin 1970, le stade Azteca de Mexico a été le théâtre d’un match qui allait entrer dans la légende : la finale du Mondial entre le Brésil et l’Italie. Ce jour-là, la Selecao n’a pas seulement remporté le match, elle a conquis le cœur de millions de fans à travers le monde.
Avec une victoire éclatante de 4-1, le Brésil a démontré que le joga bonito pouvait aussi rimer avec efficacité. Chacun des buts brésiliens était la culmination d’une série de mouvements collectifs et d’éclairs de génie individuels. Le but d’anthologie de Carlos Alberto, suite à une action collective mémorable, reste l’un des plus beaux de l’histoire des Mondiaux.
Cette finale incarne l’apogée du football artistique et réfléchi, un modèle qui inspire encore aujourd’hui les joueurs et les équipes du monde entier.
Les héritiers du joga bonito
Depuis 1970, de nombreux joueurs internationaux brésiliens ont tenté de perpétuer l’héritage du joga bonito. Des joueurs comme Ronaldo, Ronaldinho, et plus récemment Neymar et David Luiz, ont tous été influencés par la magie de l’équipe de 1970.
Chacun à leur manière, ces joueurs ont apporté leur contribution à l’histoire du football brésilien, que ce soit par leur talent, leur charisme ou leur capacité à se démarquer lors des grandes occasions. Et même si le Brésil n’a pas toujours été sur le toit du monde, le style de jeu porté par ses joueurs reste une référence en matière de beauté et de créativité sur le terrain.
Le joga bonito n’est pas une formule figée, c’est une flamme qui continue de briller à travers les générations, inspirant toujours les futures étoiles du football.
Sur les épaules des géants
Pour conclure, l’équipe du Brésil de 1970 n’a pas seulement remporté la Coupe du Monde, elle a aussi inspiré des générations entières de joueurs et de fans. Cette formation, emmenée par le roi Pelé, a écrit une page glorieuse de l’histoire du football. En combinant l’art et l’efficacité, la Selecao de 1970 a montré au monde entier que le football pouvait être bien plus qu’un simple sport.
Aujourd’hui, lorsque nous voyons des joueurs comme Lionel Messi marquer des buts d’exception ou des équipes jouer avec une telle fluidité, nous devons nous rappeler des géants sur les épaules desquels ces talents se tiennent. Le Brésil de 1970 n’est pas seulement une équipe de champions du monde, c’est la quintessence même de l’amour du beau jeu, une source d’inspiration éternelle pour tous les amoureux du football.
Le joga bonito continue de vivre, et chaque fois que le ballon danse sur la pelouse, quelque part dans le monde, c’est un peu de l’esprit de 1970 qui renaît. Grâce à ces héros, le football brésilien est et restera à jamais synonyme de plaisir, de passion et de pur enchantement.